Experimental analysis of the mating system of the white pine weevil, Pissodes strobi (Peck) (Coleoptera: Curculionidae)

The white pine weevil, Pissodes strobi, severely restricts the growth and range of Sitka spruce (Picea sitchensis) in British Columbia. Knowledge of the patterns of male and female mating success is important for designing biocontrol programs and for understanding the reproductive potential of this weevil. To examine patterns of male and female reproductive success, we performed experiments in which the numbers of competing mates were varied, and used microsatellite markers to assay for mating success. Matings were conducted under four regimes: two males competing for a female, four males competing for a female, two females competing for a male, and four females competing for a male. We assayed 1869 progeny among several replicates for four marker loci. We found considerable multiple paternity, and the variance of reproductive success was higher in males than in females. The normalized variance of male success was higher among four competing males than between two competing males, which is consistent with last-male sperm precedence, while the normalized variance of female success was independent of female number for a constant male number, indicating that sperm quantity was not a limiting factor for reproduction at these mate densities. Résumé : Le charançon du pin blanc, Pissodes strobi, limite considérablement la croissance et la répartition géographique de l’épinette de Sitka (Picea sitchensis) en Colombie-Britannique. Une connaissance des patterns du succès de la reproduction des mâles et des femelles est important pour l’élaboration de programmes de contrôle biologique et pour la compréhension du potentiel reproductif de ce charançon. Des expériences qui font varier le nombre de mâles en compétition et qui évaluent le succès des partenaires à l’aide de marqueurs microsatellites nous ont servi à déterminer ces patterns. Des accouplements ont été réalisés sous quatre régimes : deux mâles en compétition pour une femelle, quatre mâles en compétition pour une femelle, deux femelles en compétition pour un mâle et quatre femelles en compétition pour un mâle. Quatre locus marqueurs ont été analysés chez 1869 rejetons provenant de plusieurs essais répétés. Il y avait beaucoup de paternités multiples et la variance du succès de la reproduction était plus élevée chez les mâles que chez les femelles. La variance normalisée du succès des mâles était plus élevée lorsqu’il y avait quatre mâles en compétition plutôt que deux, ce qui est en accord avec la prédominance des spermatozoïdes du dernier mâle. La variance normalisée du succès des femelles est indépendante du nombre de femelles pour un nombre de mâles donné, ce qui indique que les spermatozoïdes ne sont pas un facteur limitant à ces densités de reproducteurs. [Traduit par la Rédaction] Liewlaksaneeyanawin et al. 429